Sextapes en Guinée équatoriale : Balthasar Ebang Engonga sévèrement sanctionné par les autorités
En Guinée équatoriale, une affaire de sextapes impliquant Baltasar Ebang Engonga, un haut fonctionnaire proche du pouvoir, a défrayé la chronique. Les vidéos intimes, diffusées massivement sur les réseaux sociaux, ont rapidement suscité un tollé international et entraîné la révocation immédiate de l’officiel par décret présidentiel. L’homme est désormais accusé de conservation de ces vidéos sans le consentement des personnes impliquées, un témoignage accablant ayant été diffusé sur la télévision nationale.
Un scandale viral qui attire l’attention mondiale
La diffusion des vidéos, qui implique des personnalités influentes de Guinée équatoriale et des partenaires variés, dont des épouses de dignitaires locaux, a provoqué une vague de réactions. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #BaltasarEbangEngonga s’est retrouvé en tête des tendances, surpassant même des sujets majeurs tels que la présidentielle américaine. Des figures internationales, comme le chanteur nigérian Davido et le rappeur français Kaaris, ont réagi, amplifiant le buzz à l’international avec des memes et des parodies.
Révocation par décret présidentiel
Mercredi, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a pris des mesures fermes en ordonnant, par décret, la révocation de Baltasar Ebang Engonga de ses fonctions de directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF). Cette décision vient en réponse aux pressions croissantes et à l’indignation populaire. Par ailleurs, la télévision d’État a diffusé un témoignage d’une des partenaires impliquées, une femme dont le visage a été flouté, exprimant sa colère et son sentiment d’humiliation, accusant Baltasar de conserver ces enregistrements sans son accord.
Les vidéos et les conséquences politiques et sociales
Selon des informations, les sextapes auraient été enregistrées dans différents lieux, dont le bureau de Baltasar au ministère des Finances. La fuite de ces vidéos coïncide avec sa détention préventive dans la prison de Black Beach à Malabo, où il est suspecté de détournement de fonds publics. La diffusion virale a incité les autorités à réduire la bande passante internet pour limiter le partage des vidéos dans le pays, bien que cela n’ait pas empêché leur propagation mondiale.
L’affaire « Baltasar » au-delà des frontières
Le scandale a déclenché une cascade de réactions, notamment au Kenya, où un parlementaire a fait une référence humoristique à l’affaire en plein débat, suscitant des critiques pour cette attitude jugée déplacée. Ce scandale a également inspiré des créations virales : des chansons, des montages humoristiques, et même des produits fictifs comme un médicament imaginaire appelé « Balthazariem » ont circulé, reflétant l’impact de l’affaire sur la culture populaire.
Un futur incertain pour le fonctionnaire déchu
Surnommé « Bello » en raison de son physique, Baltasar Ebang Engonga, quinquagénaire marié et père de famille, fait face à des poursuites supplémentaires. Le procureur général de la République, Anatolio Nzang Nguema, a indiqué que des examens médicaux seraient réalisés. Si ceux-ci révèlent une infection sexuellement transmissible, Baltasar pourrait être accusé de « mise en danger de la santé publique ».
Cette affaire explosive a mis en lumière les défis que rencontrent les autorités équatoguinéennes pour gérer les répercussions de ce scandale à la fois en interne et à l’international, tout en marquant durablement l’image du pays sur la scène mondiale.